Un enfant, ça sourit

Cette année, avec super Bruno, on a remis en place notre projet vidéo dans le cadre des TAPS, à l'école Léopold Sédar Senghor de Montpellier.

Le projet s'est étendu de la rentrée de septembre aux vacances de la Toussaint. Une fois par semaine par groupe, soit 6 ou 7 heures pour faire réaliser un film aux enfants sur la vie de Léopold Sédar Senghor.

Comptez dans ces quelques heures le temps de présenter le projet, de se faire connaître aux enfants, le temps qu'ils s'approprient la caméra, et qu'on écrive le scénario...

Aussi, nous n'avons pas le temps de refaire les prises 1000 fois. Quand on arrive à en faire une deuxième, c'est le luxe !

Vous comprendrez donc que le film (court métrage) réalisé par les enfants à un style bien à eux, "brut" diraient certains, qu'on apprécie beaucoup à Môm'art Factory.

Avec Bruno, on s'occupe du montage, parce que malheureusement, on n'a pas le temps de le faire avec eux. Et c'est souvent à cette étape du projet que l'on découvre les images.

C'est là qu'on se rend compte que L. apprécie beaucoup (trop) la fonction zoom, que M. aime regarder ses pieds ou que W. a confondu la fonction photo et vidéo.

Mais cette année particulièrement, je remarque que sur chaque plan, l'enfant sourit.

Léopold Sédar Senghor est emprisonné : les prisonniers s'éclatent, Léopold arbore un fier sourire.

La terrible armée du camp ennemi sévit en France : le commandant est mort de rire, les soldats sautent de joie derrière lui.

Le peuple sénégalais manifeste sa colère contre le régime de Senghor : les manifestants sourient et dansent devant la caméra.

A l'enterrement de Senghor : les enfants font un pogo.

Je ne sais pas ce qu'ils ont retenu de la vie de léopold Sédar Senghor, mais je crois qu'ils se sont bien amusés.